SANS AUTRICES ET AUTEURS, PAS DE BD !

2020 ANNÉE DE LA BD… MAIS VRAIMENT PAS CELLE DES AUTRICES ET AUTEURS…

Avec le Festival BD d’Angoulême qui se tient en se moment, les auteurs en profitent pour essayer de se faire entendre ou voir. Les différents groupements d’auteurs comme la Charte des Auteur et Illustrateur Jeunesse, le SNAC BD, La Ligue des Auteurs Professionnels, l’ADA BD et Les Etats Généraux de la BD lutte depuis plusieurs année pour améliorer la grande précarité et pauvreté qui règne auprès des auteurs. Ainsi ils essayent de défendre au mieux les droits des auteurs mais face à des gouvernements sourds et des syndicats d’éditeurs surpuissant, le combat est très difficile.

Cette année donc, ils ont entrepris des actions pendant le Festival BD d’Angoulême et demandent aux auteurs de se manifester. Ils ont lancé l’action #BandeDecimee (http://www.bandedecimee.fr/ ) pour faire comprendre la situation à tout le monde.

Je vous invite à passer voir les différents dessins réalisé pour l’occasion par les auteurs : http://www.bandedecimee.fr/dessins/

Partagez les avec le hastag #BandeDecimee pour nous soutenir et faire entendre notre cri de détresse.

Ma modeste contribution…

Étant moi même auteur, je souhaite contribué et soutenir cette action. C’est pourquoi j’ai fait ce petit dessin où j’ai essayé d’exprimer ma vision du monde du livre.

Aonaka - #bandedecimee 2020-01

L’auteur est à la base de toute une chaîne. Par ses créations, il nourrit et porte sur ses épaules les bénéfices des éditeurs, des distributeurs, des diffuseurs, des imprimeurs, des libraires et autres revendeurs, de l’Agessa, de certains fonctionnaires etc.

  • Pourtant c’est l’auteur qui touche le moins sur la vente des livres.
  • Pourtant, sans l’auteur une grande partie de ces intervenants n’existeraient pas.
  • Pourtant on continue à penser qu’il passe des journées entière à travailler sur ses créations juste par passion, pour le plaisir.
  • Pourtant, on continue à le faire travailler gratuitement lors de séances de dédicaces, lors de certaines ventes de livres.
  • Pourtant, les auteurs ne peuvent pas avoir droit au chômage.
  • Pourtant, avec l’Agessa en dessous d’un certain seuil de cotisation, les auteurs n’ouvrent aucun droit sociaux. Ils payent donc des cotisations pour que d’autres en aient.

Le poids financier que portent les auteurs est de plus en plus lourd. D’après les chiffres d’analyse des groupes cité plus haut dans l’article, une grande majorité des auteurs vivent avec moins que le SMIC.

Sans auteurs, pas de livre, sans livre pas de culture ni de transmission de savoir, sans culture pas de civilisation.

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